III
DE FEU ET DE FLAMMES
DE SANG ET DE FEMMES
D’ESPOIRS DELECTABLES
D’AMOUR ET DE FABLES
FLAMMES
Les femmes dans mon âme brûlent
Comme des flammes d’or
Tombant dans la nuit de ma destinée
Brillant sous les cendres de mes années
Eclairant la nuit d’ombre couronnée
L’Espace enflammé
Par l’Amour damnées
Silhouettes sombres et condamnées
A brûler aux flammes de mon Désir
Et à trouver la Mort dans le Plaisir !
***
Il faut boucher les trous de ce Désert poreux
Y jeter la moisson du Désir amoureux
Et libérer la peau du séjour ambitieux
Qu’y font les nuits privées de tes baisers de feu
Il faut mourir un peu pour renaître des flammes
Le Phénix de tes bras s’élevant le matin
Comme un Soleil nouveau éclatant et mutin
Surgi de l’idéale étreinte qui l’enflamme
Arrosant le Désir de l’ombre du Plaisir
Dans le Désert des mots où l’Amour est mourir
***
I
Quand nous en irons-nous pour ne plus ne revenir ?
Ne plus nous souvenir
Des paysages blêmes
Des ombres
Des emblèmes
Et des plages amères
Où dort d’un doux sommeil
L’océan sur le sable poreux
Des Soleils
II
Ta peau de mon Désir absorbe le rivage
Et il ne reste plus que l’ardent paysage
De ton corps
Où se noient
Mes lèvres
Sur la plage
Que l’océan caresse
O vagues
O visages
Quand nous en irons-nous pour ne plus revenir ?
***
Quelqu’un de connu
Quelqu’un d’inconnu
Qu’est-ce que cela fait au cœur mis à nu
Devant les colonnes des nuits d’étoiles
Vos Corps sont mon Ame O Femmes opales
***
Ta jupe était fort découverte
Et tes cheveux éparpillés
Sur ta frémissante silhouette
Recouverte d’un noir vison
Et tu m’as regardé
Semblant me dire « Prends-moi ! »
Et je t’ai regardé n’ai pas osé
Mais j’ai gardé dans ma mémoire
Le souvenir que je caresse
De ce regard
Et de tes fesses…
***
Il faut laisser le Hasard
Guider nos lèvres
Sur les pas des rêves
***
Parmi les filles brunes aux regards de velours
La soie noire des bas
Je pense à toi mon astre d’or
Au Soleil blond de tes cheveux
Désastre de lumière tout autour
De mon cœur
Qui l’entoure
Et m’éclaire et l’encastre
Parmi les étoiles
Brillant au ciel pur et lourd
De sensations profondes
Et de Désirs d’Amour
D’être plus près de toi
Parmi les filles
O Mars
Planète ronde
De ton cul
Qui tourne autour de moi
Le Soleil qui se meurt
De voir le jour
En Toi
Toi l’Amie
L’Inconnue
Aperçue par hasard
Perçue par le Destin
Au coin d’une rue
…Sans fin !
***
Mon Passé mon Destin ma Vie
O depuis que je suis en vie
Quelle onde a sous les ponts coulé
Quel flot de paroles roulé
Où les mondes s’en sont allés
Sous les ponts du Destin- ma Vie ?
***
Les coupoles
Et le ballon dirigeable du Soleil blond
Se fondent dans la mer
De tes cheveux
Gouttes légères dans le vent
Gonflées de l’air chaud soulevant
Les bulles des constellations
Jusqu’aux planètes en question
Points d’interrogation au Silence des mers
Dans l’Azur flottant éphémères
Comme ma raison de toi folle
Vision de ton cul gonflé d’air
J’habite dans tes yeux
La nacelle de tes cheveux
Tu montes à l’envers
Dans l’Espace vers le Soleil
T’aspirant dans la treille
De ses rayons de feu
Vers l’ombre - de ses yeux
MON PRIX NOBEL
Elle m’a donné
Son cul Nobel
Elle est noble Elle
C’est la plus belle
Elle a des ailes
Belles sous sa robe
Qui m’appelle
Au pubis d’elle
Suis son rebelle
Entre ses
Cuisses
Glisse
Aux abysses
Suis son Complice
Et au bord
D’Elle
Comme au Bordel
Je l’aborde-
ELLE !
M’a donné
Son Cul Nobel
Elle est Noble
Elle
C’est la plus belle
Elle a des ailes
Suis son Rebelle
Son Con
Je plisse
Entre
Ses cuisses
SON CUL
REBELLE
MON PRIX
NOBEL !
***
Avec ses yeux de biche
Ses passions de fauve
Elle éteint la chandelle des nuits
Et la remplace par le feu d’Eros
Qui entre ses jambes qui fuient
Luit d’un éclat rose
Sous la rosée matinale
Lèvres mutines
Corps sans fin
Plaisir infini qui rejoint
La fuite éternelle du temps
***
L’ombre de tes cils sur ta joue en flamme
Allonge ton âme au bord de tes yeux
Nuit immense au bord
de tes jambes bleues
Du gouffre sans fin
de tes yeux de feu
Extase sans fin
Rêves lèvres d’or !
***
Etre au bord de la nuit comme au bord de ton Corps
Au bord de la douleur dont la coupe est ton âme
Et verse dans mon cœur un vin comme une flamme
Qui brûle le Silence et enflamme la Mort
***
Je veux te trouer
Te clouer au lit
Que tu ne sois plus que feu et lumière
Que ta peau recouvre la Terre entière
D’un manteau d’Etoiles d’or et de lumière !
***
Aimer
Aimer
Rêver encore
Fumer
Baiser
Ton Corps
Embrasser la poussière
de la lumière
La traîne des Comètes en feu
Le rêve d’or
de l’Univers
Les passions de la terre entière
Danser
Rêver
Luire au petit matin
Entre tes mains
Et sous tes cils
S’éveiller
Au Soleil de tes yeux
Et jouir
Jouir encore
Du Plaisir de luire
Luire encore
Du Plaisir de jouir
Au Soleil du petit matin
***
Je veux ton Corps toute la nuit
Rêver d’être avec toi
Au bord du lit de l’Espérance
Et me noyer dans ton Silence
Amoureux fou de la musique de ton Corps
Dont les caresses m’éveillent
D’un sommeil millénaire
Ou j’ai rêvé de ton Mystère
Dans l’Innocence et l’Amour
Terres
Taire
Cette Nuit immense et noire
Où j’ai cru être ton Miroir
Etoile éclairant dans l’éclair
De ma Destinée
L’Ombre de ton Mystère
Terre de mon Silence
Silhouette qui s’élance
Entre les bras du Temps
Où j’ai cru être le Miroir
De ton Mystère
– JE RÊVE DE TA NUIT
***
Libérez les planètes Libérez la vie
Les cheveux infinis qui courent dans les nuits
Le ciel dont les réseaux de feu et de lumière
Alimentent les bêtes du Zoo lunaire
— Toutes ces compositions
C’est la Lune qui les livre
Aux adorateurs de Vénus et du Soleil couchant …
— Je suis le Dieu caché
De l’immense vision de l’Univers
Et je chante à la terre ma vision de l’âme
Temple ouvert au Soleil qui glisse sur la Mer
Où vos yeux étincellent en milliers de lumières
— Ne crevez pas les yeux des patiences terrestres
Ou faut-il que je meurs et je vous défenestre ?
— Non il faut vivre encore et adorer Vénus
Pour délivrer les Femmes de leur inconnu
***
Blessures d’Amour
Ou blessures tout court
Morsures d’étoiles
Baisers brûlants des nuits
Cœurs embrasés
Par l’étreinte d’un feu trop pur
- Allez-vous me laisser brisé ?